J’ai testé les générateurs de vidéo par IA : voici ce que j’en pense

Je vais vous parler d’un sujet qui, je pense, vous intrigue autant qu’il m’a intrigué la première fois qu’on m’en a parlé : les générateurs de vidéo par intelligence artificielle. Si vous êtes curieux de voir comment on peut créer une vidéo sans tourner une seule image, sans caméra, et sans même avoir besoin de savoir monter une vidéo, alors installez-vous confortablement.

Car oui, j’ai moi-même testé plusieurs outils, j’ai creusé, j’ai bidouillé, j’ai eu des surprises (bonnes et mauvaises), et aujourd’hui, je vais tout vous raconter.

Pourquoi j’ai voulu essayer ce genre d’outil

Comme vous, peut-être, je n’ai pas forcément le temps de créer des vidéos à partir de zéro. Je ne suis pas vidéaste, je n’ai pas d’équipe, et parfois, j’aimerais simplement transformer un article ou une idée en contenu dynamique, sans y passer mes soirées.

Et puis, j’ai entendu parler de ces fameuses intelligences artificielles capables de générer une vidéo à partir de quelques lignes de texte. Ma première réaction : scepticisme. Ma deuxième : curiosité.

Ce que j’ai découvert en testant ces plateformes

Avant tout, je suis allé jeter un œil à plusieurs solutions. J’ai pris le temps d’explorer cet article sur les 10 meilleurs ai video generator, qui m’a servi de base pour choisir mes tests.

Voici ce que j’ai retenu en jouant avec des outils comme Pictory, Synthesia, HeyGen ou Runway.

  • On ne part jamais vraiment de zéro : il y a toujours des modèles, des avatars, des musiques, et parfois même des voix toutes prêtes. Vous entrez votre texte, vous choisissez un style, et en quelques clics, une vidéo se forme devant vous.
  • L’effet “wow” est bien là… au début : la première fois que j’ai vu un avatar parler avec une voix quasi humaine, j’ai eu un petit frisson. On a l’impression que la techno vient du futur. Mais rapidement, on voit aussi les limites : certaines voix manquent encore de naturel, les visages ont parfois des expressions figées.
  • Tout se joue dans le script : ce que vous écrivez est la base de votre vidéo. Si votre texte est bancal, la vidéo le sera aussi. C’est simple, mais exigeant.
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ai video generator Les avantages, que j’ai vraiment ressentis

J’ai adoré la rapidité. En 20 minutes, j’avais une vidéo prête à publier sur LinkedIn.

J’ai apprécié la flexibilité : je peux adapter le ton, la langue, le style, sans devoir tout refaire. Et pour quelqu’un qui veut tester un format ou communiquer plus visuellement, c’est un bonheur.

Et surtout, ça démocratise la vidéo. Vous n’avez pas besoin d’un micro de pro, ni d’un éclairage parfait. Vous pouvez faire parler un avatar à votre place. C’est libérateur, vraiment.

Mais tout n’est pas rose, évidemment

Il faut être honnête. Certains outils sont encore chers. Comptez entre 20 et 60€/mois selon les plateformes, et parfois, pour des vidéos limitées en durée.

Et même si c’est impressionnant, l’uniformité des vidéos peut devenir lassante. Tout le monde finit par utiliser les mêmes avatars, les mêmes fonds, les mêmes voix. À la longue, on perd un peu d’authenticité.

Aussi, certains outils peinent encore avec le français. Les accents, les intonations, les “r” qui roulent bizarrement… ça peut vite casser l’illusion.

À qui je recommande ces outils (et à qui pas du tout)

Si vous êtes créateur de contenu, formateur, ou que vous gérez les réseaux d’une petite entreprise, c’est un vrai game changer. Vous gagnerez du temps, et vous publierez plus facilement.

Mais si vous bossez dans un secteur où la créativité visuelle est clé (publicité haut de gamme, storytelling émotionnel…), je vous conseillerais plutôt de garder la main. Ces outils sont puissants, mais encore un peu standards.

Et maintenant, est-ce que je vais continuer à les utiliser ?

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Oui. Pas pour tout, pas tout le temps, mais clairement oui. Je vois ça comme un assistant. Un moyen de créer des vidéos fonctionnelles, utiles, rapides. Une sorte de brouillon visuel. Et parfois, c’est largement suffisant.

Je pense que les ai video generator vont continuer d’évoluer. Dans quelques mois, on en rira peut-être de trouver ça “robotique”, tant les voix et visages auront gagné en naturel.

Mais pour l’instant, ils font déjà bien le job. Et si vous hésitez à vous lancer, mon conseil est simple : testez. Une version gratuite, une vidéo courte. Vous allez très vite sentir si ça peut vous être utile.

Et qui sait, peut-être qu’à votre tour, vous aurez envie de raconter votre expérience.

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